Superbe foulard en soie et cachemire 135 x 135 cm
Finitions roulotté main
Un véritable splendeur qui associe la douceur de la soie et la chaleur du cachemire
On dit que Marco Polo a découvert au 13ème siècle, dans des grottes en Mongolie, des représentations de chèvres sauvages domestiquées par l'homme. Il est donc probable que, depuis des temps très reculés, des bergers élèvent ces chèvres qui donnent une laine particulièrement chaude. Une bénédiction dans des régions où l'hiver est très rude. Ce n'est qu'au 19ème siècle que l'Europe découvre, émerveillée, cette précieuse laine qui prendra le nom de cachemire.
C'est sur les hauts plateaux himalayens du Ladakh et du Tibet qu'il faut chercher l'authentique laine de cachemire. A une altitude moyenne de 4 000 mètres vit la capra hircus, une chèvre aujourd'hui domestiquée, également connue sous le nom de chèvre Pashmina. Pour faire face à l'hiver, qui dure presque 6 mois, et pour supporter des températures qui atteignent facilement –40 degrés, l'animal porte une épaisse toison de laine recouverte de longs poils.
C'est de cet animal, dont la taille se situe entre la chèvre domestique européenne et la chèvre naine, que vient cette laine extraordinaire qui a rendu célèbre le terme "cachemire" dans le monde entier.
La soie aurait été découverte en Chine, en 2700 avant Jésus-Christ. Jamais égalée à ce jour, c’est une matière naturelle, produite par le ver à soie, qui devient un papillon appelé le Bombyx du mûrier, tout de blanc vêtu. Comme son nom l’indique, sa chenille se nourrit de feuilles de mûrier, avant de se confectionner un cocon pour entamer sa transformation. Ce cocon est ainsi composé de très longs fils de soie, pouvant aller jusqu’à 3500 mètres de longueur !
Gardée comme un précieux secret, la soie a fait la richesse de la Chine pendant plusieurs millénaires, et a été diffusée notamment au travers de la célèbre route de la soie. Ce n’est qu’à la fin du Moyen-Âge qu’elle arrive en Europe occidentale.